Que penser du changement ?

« En décrétant le changement, l’immobilisme s’est mis en marche, et je ne sais plus comment l’arrêter »Edgar Faure

Se débarrasser d’une douleur psychologique ou aller vers soi, c’est entamer un changement, accepter de modifier quelque chose.

Tout au long de cet engagement, la personne peut s’appuyer sur le thérapeute qui sait accompagner sa peur autant que l’évolution de sa maturité. 

Le thérapeute peut l’aider à prendre conscience de ce qui pourrait être un commencement pour elle et comment trouver la force de cette remise en mouvement lorsque la déprime fait barrage.

On peut voir le changement comme un processus de deuil qui consiste à accepter de perdre  quelque chose pour aller vers autre chose. La vie toute entière est faite de renoncements plus ou moins bien acceptés et de constructions nouvelles qui sont autant de victoires personnelles et de choix de rester vivant.

Certaines fois, nous ressentons le besoin de changement mais il n’est pas toujours aisé de déterminer ce qui doit être changé. La notion de réalité étant personnelle et non objective, comment savoir quel est le meilleur levier du changement ? La perception d’une situation se fait autant avec les yeux qu’avec les souvenirs et les projections personnelles. Aussi, vouloir changer quoi que soit consiste d’abord à se connecter à soi-même pour y découvrir le lieu du changement véritable.

Le changement est ainsi une forme de réhabilitation de soi-même, une reprise de ses propres responsabilités.
Il correspond à la fois à un deuil et à une poussée vers la vie, à une dynamique de progression. Il ramène à la notion d’accepter de perdre pour gagner.

Ne pas attendre que les solutions d’un problème viennent de l’autre, n’est-ce pas donner du poids à sa propre existence ?

« La plus grande découverte de tous les temps est que les êtres humains peuvent modifier leur vie en modifiant leur attitude d’esprit.» Albert Schweitzer